Organisée par l’ADAPEI de la Meuse, la 4ème édition du Festival Inglorious se déroulera les 15 et 16 juin à Verdun, parc de Glorieux.
Comment est née l’idée du Festival Inglorious ?
Un festival qui s’appelle Inglorious. Vous pourriez nous dire pourquoi ce nom ?
L.C : En référence au Parc de Glorieux, bien sûr, et aussi en référence à un cinéaste que j’aime bien…
Quelle sonorité aura l’édition 2018 ?
L.C : Comme les autres éditions, elle sera très éclectique. On veut toucher le plus de publics possibles. On ira de la chanson française au rap, en passant par le reggae, l’électro ou encore le jazz. Il y aura notamment PercuJam, un groupe d’artistes autistes, qu’on a vu sur pas mal de plateaux télé pour présenter la sortie d’un film qui leur est consacré. Eric Frasiak, qu’on ne présente plus, sera là. On travaille beaucoup avec la MJC de Verdun, avec les artistes locaux, car c’est aussi ça notre festival : faire découvrir nos talents.
Sur quels critères vous baserez-vous pour mesurer la réussite d’Inglorious ?
L.C : La fréquentation d’une part. On a voulu un rendez-vous plus familial encore, en mettant par exemple des tarifs bas : 15 € le pass pour les deux jours. Les gens pourront venir avec leurs enfants, et d’autres membres de leur famille. On a également choisi de travailler avec les établissements scolaires, nos éducateurs et nos résidents sont allés à la rencontre des élèves en amont pour bien faire comprendre notre démarche auprès des plus jeunes. Un bon nombre d’organismes ont pris et prennent part au festival. La MFR de Commercy a construit le mur qu’on brisera lors de l’inauguration qu’on a baptisé : « brisons le mur de l’intolérance.» En cela, le festival est déjà une réussite, on a déjà réussi à fédérer beaucoup de monde. Et on a envie de le partager avec un maximum de Meusiens.