Les écoles catholiques de Meuse se sont fédérées en association afin de revaloriser l’ensemble de leurs biens immobiliers. En plus de leur permettre de réaliser des économies d’énergie de l’ordre de 40% d’ici 2030, les travaux prévus permettront aux 6 établissements concernés de former de nombreuses générations d’élèves.
S’appuyant sur l’encyclique « Laudato si’ » du pape François, qui invite à sauvegarder la maison commune et prendre soin de ses occupants, les écoles catholiques de Meuse ont entrepris de se lancer dans d’importants travaux immobiliers pour rendre leurs établissements plus respectueux de l’environnement et plus à même d’accueillir les étudiants de demain dans des conditions idéales. « Toutes les écoles catholiques réunies au sein de l’AIB (Association Immobilière du Barrois), quelle que soit leur taille, peuvent s’appuyer sur ces travaux pour développer des projets pédagogiques qui leur sont propres. L’école Notre Dame d’Ancerville profitera d’un traitement identique à celui de l’ensemble scolaire de Bar-le-Duc, pourtant beaucoup plus important. Notre ambition était aussi de permettre aux plus petites structures de profiter de la levée de fonds réalisée par l’AIB pour que tous les établissements puissent s’engager dans une même dynamique », souligne le directeur Diocésain Laurent Ducros.
Un projet qui profitera à 6 écoles et plus de 2.500 élèves
C’est ainsi que ce projet immobilier sans précédent en France profitera aux 6 écoles et ensembles scolaires qui accueillent un total de plus de 2500 élèves de tous âges, de la maternelle au post bac. Un minimum de 6,8 millions d’euros couvrira les travaux qui seront réalisés dans les 7 prochaines années pour rendre écoresponsables les établissements, soit un total de 32.000 m² de bâtis géré par l’AIB. « Réunir tous ces acteurs dans le cadre d’une association nous a permis de décupler notre capacité d’emprunt tout en fortifiant le maillage des écoles catholiques de Meuse. C’est une chance d’avoir sur notre territoire des écoles qui proposent une autre forme d’approche éducative et il nous appartient de la préserver », observe Didier Aynès, l’économe diocésain à l’initiative du projet. Une idée qui a d’ailleurs trouvé une résonance au-delà du département. Si les écoles catholiques de Meuse sont les premières à avoir mis un tel projet en place, les établissements d’autres départements pourraient vite leur emboîter le pas, avec des réflexions déjà engagées dans les départements limitrophes.
Des travaux ont déjà débuté
Ce projet aura réclamé plus de deux ans de préparation et de réflexion à l’évêché et à la direction diocésaine. Ils ont travaillé en étroite collaboration avec les chefs d’établissements pour sonder les besoins et attentes de chacun. « Il y avait urgence à réaliser certains travaux, d’autres porteront sur des projets à plus long terme, mais la réflexion se devait d’englober l’ensemble des besoins », poursuit Laurent Ducros. Si les travaux de l’école Notre Dame de Saint-Mihiel sont déjà bien entamés et devraient être achevés pour la prochaine rentrée de septembre, la reconstruction totale de l’Institution Jeanne d’Arc de Commercy sera un projet au plus long cours, qui débutera au printemps 2023. « Les travaux ne doivent pas perturber la qualité de vie des élèves actuels, ce qui demande un peu d’organisation dans le cadre d’un chantier aussi important que celui de Commercy », précise Didier Aynès
Un impact écologique considérable
Les travaux de rénovation entrepris sur les six écoles devraient permettre d’ici 2030 de réaliser des économies d’énergie de l’ordre de 40 %. Soit réduire quasiment de moitié la pollution générée par les établissements. Les écoles catholiques entendent ainsi être contributeurs et moteurs dans la construction d’une société décarbonée durable. Ce qui ne fera que conforter les nombreuses initiatives prises ces dernières années dans toutes ces écoles pour préserver la maison commune.
Préparer l’enseignement de demain
En plus de leur impact écologique, les travaux réalisés dans certaines écoles auront vocation à leur permettre d’accueillir de nouvelles formations et de s’adapter aux besoins des jeunes générations. C’est ainsi que les écoles catholiques de Meuse se montrent de plus en plus attentives au bien-être de leurs élèves tout en multipliant les initiatives pour en faire les citoyens écoresponsables de demain.